BLOG ENTRAINEMENT

Ice Trail Tarentaise, le récit.
 
Hélène HEULLUY, pilier d'AzurPerformance et pilier du Service Course participait il y a une semaine à l'Ice Trail Tarentaise.
 
Voici son récit:
 
Bonjour à tous,
 
Premier gros objectif de l'année atteint puisque j'ai terminé l'Altispeed de l'Ice Trail Tarentaise, 32kms et 2500m d+, le 14 juillet dernier, en super forme.
Course difficile car je ne côtoie pas la montagne toute l'année, mais sur les + de 500 participants inscrits et qui ont pris le départ, 320 ont seulement franchi la ligne d'arrivée.
 
Départ 8h30, tardif pour démarrer en montagne, mais cette année les traileurs ont eu des conditions d'enneigement exceptionnelles et qu'il y a et aura tout l'été. Donc pour éviter les passages sur gel et le froid aux jambes qu'ont du vivre les courageux du 65kms partis à 4h du matin, les poussins du 32kms ont eu un peu de 'rabe'.
 
Nous partons avec ma meilleure amie Adilia, mon petit chamois des montagnes, résidente à Val d'Isère. Et oui, toute l'année à parcourir dans les montagnes et les sentiers du parc de la Vanoise, ça se mérite !
Départ pour de la grimpette sur 4kms, mais qu'il fallait bien gérer pour ne pas se mettre dans le rouge pour l'ascension du pic du Four. Dès le démarrage de la course, j'ai eu de très belles sensations dans les montées, un point fort que l'on ne pourra pas contester. Et plus je monte, mieux je me sens... alors pour atteindre les sommets, le glacier du grand Pisaillas à 3500m et le col de l'Iseran à 3300m , je me suis régalée sans perdre de temps. Aucun problème respiratoire, pas de soroche ou le mal des montagnes, pas de crampe. But ultime, atteindre le dernier caillou. C'est à ce stade du parcours, au niveau du 15èkms, que les visages ont commencé à blêmir, la cadence se ralentir, voir se mettre en stop. Nous avons du franchir des murs de neige et de caillasses tranchantes, nous n'étions pas tous frais là-haut !
 
Arrivée sur une cime, il s'agit de redescendre, pour ma part j'aime bien le frein moteur et envie de rester en haut... déjà pas ma tasse de thé mais avec de la neige molle et mouillée, roulades et glissades garanties. Le tracé est réalisé dans les pentes les plus raides, où nous nous sommes tous retrouvés sur les fesses pour faire de la luge et se relever brûlés aux jambes, bras et mains par la neige. Aucun passage pour se ménager un peu les quadri et les genoux. C'était franchement pas un cadeau les descentes ! Mais comme on dit, quand on monte, il faut bien redescendre.
Adilia se trouve pour elle dans son élément, même si elle ne les a pas autant appréciées, ça a brûlé les jambes... Nous nous retrouvons côte à côte au niveau du lac de l'Ouillette, un endroit magnifique où nous avions posé notre plaid les jours d'avant-course pour m'acclimater à l'altitude et profiter du décor. Mais dimanche, nous galopons au bord du lac avant la descente vertigineuse sur la station.
 
Il faut vivre cette course pour s'imaginer les paysages que nous avons traversés. Des lacs turquoises gelés et la chaîne des montagnes à perte de vue. Le toit du monde et le ciel à portée de main... Certes on passe sa route plus vite en courant, mais on n'oublie rien, dans son corps, parce que chaque étape passée est imprimée, dans ses yeux, car la vitesse engendre une mémorisation beaucoup plus vive.
Dire que l'on a pas mal et que tout est beau n'est pas réel. On en 'chie', on pousse loin, on dose, on a mal, mais on continue d'avancer. Il y a ce quelque chose en soi, que je ne peux définir qui nous propulse vers l'avant. Je crois que je n'ai jamais eu envie de désamorcer... L'an prochain, j'y retourne !

Concernant le temps : 6h48, 240è/+ de 500 inscrits, 34èfemme sur une petite centaine au départ
Adilia, le petit chamois est arrivé 5 mn avant moi, elle a fait la course courageusement avec une superbe contracture musculaire au quadri à gauche, alors que de mon côté je sortais d'une contracture à l'adducteur sur la même jambe, de vraies sœurs ! Et nous savons de quoi nous parlons toutes les deux !
 
Il n'y a plus qu'à continuer à bosser et ça finira par avancer encore un peu plus vite. Une chose est sûre, je fais confiance en mon endurance ! Mais il faut reconnaître que j'aime courir et sur des parcours comme celui-ci, seuls les plus forts peuvent affronter les dénivelés en courant. Pour la majeure partie, c'est alternance marche rapide et gestion de course!
Une bonne épreuve pour celle que j'ai à passer en décembre en Martinique, avec 60kms et + de 1500m de dénivelé.
 
En guise de petit cadeau, j'ai été à côté de ce jeune homme qui n'a pas d'âge. Kilian Jornet, frêle, timide avec cette puissance et ce mental que les autres n'auront jamais. Mais je n'oublie pas François D'haene, Dawa Sherpa, devant lesquels le respect s'impose, mais aussi tout ceux beaucoup moins connus mais qui ont franchi la ligne d'arrivée.
 
A bientôt sur une autre course...
 
Hélène.

Vacances et VTT
 
Les français sont de plus en plus adeptes de la montagne; quand je vois les plages bondées de Cannes, je les comprends. Et qui dit montagne, dit VTT!! Mais préparez-vous et checker votre monture pour profiter des grands espaces alpin.
 
Votre corps:
Selon votre lieu d'habitation (habitant des régions plates, c'est pour vous), une sortie montagnarde peux vous griller physiquement et techniquement en quelques minutes.
Physiologiquement, à partir de 2000m d'altitude, la densité moindre de l'air va rapidement propulser le cycliste dans un essoufflement plus important.
Il convient donc de mettre en place quelques séances intenses en prévision de vos vacances mais aussi de se donner des plages de récupération plus larges lors de vos sorties en altitude.
 
L'essoufflement aura aussi un incidence sur la deshydratation: plus vous soufflez, plus vous expirez de l'eau. Dans le même temps, les températures peuvent rapidement monter sur des versants ensoleillés.
Mais faire le plein d'eau dans un torrent de montagne n'est pas gage d'une eau saine; des troupeaux ont pu souiller la source en amont.
 
Sur le plan technique, l'entrainement de l'hiver et votre capacité à choisir une trajectoire seront déterminants. Sur votre lieu de vacances, rapprochez-vous du monde cycliste local (loueurs, MCF, club ou OT) pour vous assurer que la difficulté d'un parcours envisagé correspond à votre niveau de pratique.
 
Votre monture:
Une révision intégrale est nécessaire et sera surement "meilleur marché" qu'en station.
 
Prévenez votre vélociste de vos futures pérégrinations ainsi il pourra ajuster vos pressions de suspensions et vous conseiller sur la monte de pneux idéale.
 
Un contrôle de votre système de freinage est indispensable et le remplacement de vos plaquettes peut être un passage obligé: privilégiez des plaquettes constructeurs qui vous assureront un freinage efficace dans la durée. C'est un élément de sécurité, pas de low-cost à envisager.
 
Où aller?
Certaines stations de ski vous proposeront topo et cartes des circuits.
Gardez en tête que les distances doivent être mises en rapport avec la dénivellé à franchir. Si vous parcourez 20kms en 60' dans votre région, tablez le double en montagne.
Carte ou GPS de randonnée, téléphone portable dans un étui étanche et coupe-vent sont aussi des éléments de sécurité à mettre dans le camel-bag.
 
Profitez de ces moments en altitude pour varier vos plaisirs en xc et descente. Vous progresserez rapidement mais ne sous-estimez pas l'impact de l'altitude et du milieu montagnard!
 

Qui peux le moins, peux le plus!
 
Lorsqu'on commence à s'entrainer pour un objectif précis, la motivation aidant, le volume d'entrainement s'emballe...un temps! Pourtant, un entrainement moins volumineux mais bien ciblé permet de grands progrets.
 
Identifier vos faiblesses:
Chaque athlète connait ses points forts et faibles; si vous n'arrivez pas à faire votre "bilan de compétence", un peu coup d'oeil sur les résultats de la saison passée ou sur vos rapports de séances si vous utilisez des softs comme Garmin Connect vous permettra d'identifier les creux de votre condition physique.
 
Ainsi, en appuyant un peu là où ça fait mal, les gains devraient apparaitre.
 
Devenez plus fort:
Quelques minutes chaque semaine consacrées à votre préparation physique est un élément de progrès sûr.
Travailler votre gainage, les gains seront immédiats quelque soit le sport, trail, triathlon, cyclisme.
Votre posture ou la transmission de l'énergie dans chacun de vos gestes sportifs s'en trouveront améliorés.
Quelques idées de gainage sur notre chaine YouTube: http://www.youtube.com/user/AzurPerformance
 
Une technique parfaite:
Quelque soit votre sport, une bonne technique est essentielle. Tourner sur une piste d'athlétisme vous apportera des gains de plus en plus faibles avec un haut niveau d'expertise. Un travail technique de votre pose de pied, de votre posture sera probablement très interessant et ce, d'autant plus si vous êtes sujets à des blessures à répétitions.
 
Pour le triathlète, la technique de nage est un point primordial: brasser de l'eau sans recherche de glisse, sans relachement dans l'aérien ou sans positionnement efficace du bras dans l'eau sera peine perdue. Aujourd'hui, l'aide d'un maître-nageur ou avoir le retour d'un coach suite à une prise de vue sous-marine est aisée. 
 
En prenant un peu de temps pour réfléchir sur son sport, en se faisant aider par un entraineur qualifié, votre entrainement peut être facilement bonifié en un été!

IM France: dernière semaine!
 
Dans 7 jours, nombreux seront les triathlètes à se presser fâce au parc de transition de l'Ironman de Nice. Ces 7 jours seront peut être les plus importants de la préparation car ils vont vous permettre de bonifier vos longs mois d'entrainement.
 
Comment organiser sa semaine?
La récupération est importante et la récupération ACTIVE est essentielle!
En effet, conserver une activité physique durant la semaine vous permettra d'éponger la fatigue des derniers entrainements sans atteindre le desentrainement.
Chacun est différent dans sa réaction fâce au desentrainement et il ne s'agit en aucun cas de vous proposer une formule magique.
 

Lundi

OFF

C'est le moment de faire les soins osthéo si besoin.

Mardi

Natation: travail technique, recherche de glisse (même pour les mauvais nageurs!!).

Mercredi

Course à pied: de préférence à jeun afin de vider intégralement les réserves de glycogène.

A partir de cette séance, le triathlète devra favoriser une alimentation riche en féculents.

Jeudi

OFF (souvent le moment de se rendre sur le lieu de course)

Vendredi

Vélo: très court, juste pour vérifier le bon fonctionnement des dérailleurs.

Natation: courte aussi pour prendre ses marques avec la combinaison, d'autant que les dernières courses ont souvent vu cette partie annulée.

Poursuite de la charge glucidique: l'utilisation de boisson à base de malto-dextrine est un bon moyen de s'hydrater et d'ingurgiter la quantité d'énergie nécessaire.

Samedi

OFF

Dépôt du vélo: attention au coup de chaud en attendant l'entrée au parc de transition. Le bidon d'eau doit rester à portée de main.

Le samedi, reprenez une alimentation normale sans surcharge sur les quantités. Evitez les aliments acides afin de mettre votre système digestif dans de bonnes dispositions pour la folle journée à venir!

Dimanche

Je crois qu'il y a une course aujourd'hui!

A vous de jouer!

Le raid multi-sport: à essayer sans modération!
 
"Ce que j'aime avant tout dans le raid multisport, c'est le côté ludique de la chose": c'est par ces mots qu'Isabelle nous décrit sa passion pour le raid.
Le raid multi-sport, c'est l'aventure au coin de la rue, on s'imagine au fin fond de l'Amazonie mais on peut aussi faire plus simple et prés de chez soi avec des épreuves où vous découvrierez 4 ou 5 sports différents
Equipe, endurance et nature, ces moments sportifs sont de plus en plus prisés et les compétitions se multiplient avec le Raid de Mougins par chez nous ou le grand Raid in France.

Essayons de faire un petit point sur les axes de préparation au raid nature.
 
1- Connaitre et pratiquer tous les sports:
Sans être un spécialiste de tous les sports, ce qui, par définition, est difficile, il est important d'en avoir pratiqué les principaux .
Certains sont faciles à mettre en oeuvre comme la course à pied ou le vtt; d'autres demandent d'avoir recours à des professionnels pour découvrir en toute sécurité: le rafting, le canyoning en font partie.
Connaître des activités comme la via-ferrata est aussi un plus et un moyen d'apprendre à se connaitre dans des situations stressantes (vertige).
 
2- Construire son équipe:
Les équipes sont de 2 à 4 personnes, parfois mixtes. L'essentiel est de composer son team en pensant à la complémentarité.
Un orienteur, un cycliste un peu mécano, un adepte des sports nautiques, un montagnard; selon les profils de course, il est intéressant d'avoir un large carnet d'adresse pour créer un groupe complet.
Un point crucial est l'ambiance de l'équipe: en s'entrainant régulièrement ensemble, on crée des liens entre membres, chacun se connait mieux et de petites habitudes de fonctionnement se mettent en place.
Cela peut aussi être un moment pour exclure un potentiel membre caractériel: la fatigue, le stress et la course révélent des caractères néfastes à la vie du groupe.
 
Le conseil du raideur:
"Je pense qu'il est important de connaître son coéquipier avant de se lancer.
Avoir une idée de son niveau bien sûr, mais aussi savoir comment il réagit à l'effort, s'il pense à s'alimenter, s'il a besoin d'être rassuré ou au contraire s'il faut le canaliser.
Du coup, je conseillerais aux novices de prendre le temps de faire au moins une course d'orientation avant de se lancer dans un raid" (Isabelle FABRE).
 
3-Entrainement:
Du varié, c'est l'essentiel: vous devez pouvoir pédaler, courir et nager sans trop vous fatiguer.
Encore une fois, l'idée n'est pas d'être le meilleur dans l'un des sports mais de ne pas avoir de "trou" préjudiciable à l'ensemble de votre performance d'équipe.
 
Le conseil du raideur:
Pour Isabelle FABRE, "concernant la course à pied, ça se limite à deux séances par semaine dont un entrainement fractionné.
Côté vélo, je fais 90km de routes par semaine et une sortie longue à vtt le week-end, si possible avec de longs portages, car c'est pour moi un moyen de travailler les transitions de façon ludique."
 
4- Endurance et gestion d'allure:
Les raids multi-sports sont des épreuves d'ultra-endurance à la journée mais souvent sur un week-end. Il faut pouvoir adapter rapidement son allure pour durer.
Se faire dépasser pour une équipe dés la première ascension n'est pas une catastrophe: peut être que celle-ci explosera un peu plus tard.
 
Le conseil du raideur:
Adrien nous fait remarquer que "à vélo, il faut pouvoir ménager son effort et ne pas hésiter à prendre des relais."
De plus, laissez le spécialiste du groupe ouvrir sur des portions techniques de vélo, canyon ou escalade permet d'accompagner précisement ses coéquipiers.
 
5- Où est le Nord?
Une épreuve récurrente en raid est la course d'orientation ou CO.
De la méthode et une répartition des rôles (navigateurs, observateurs,...) sont importantes à respecter sous peine de perdre beaucoup de temps.
 
Le conseil du raideur, Adrien: "Lors de mon premier raid, j'ai préféré laisser mon binôme faire la navigation."
Pratiquer la CO avant le raid est un plus et les pratiquants expérimentés doivent prendre les choses en main.
Encore une fois, apprendre à utiliser une boussole et lire une carte sont nécessaires car souvent, la performance sur ces sections de parcours permet de gagner de précieuses minutes (...heures) qu'on peut convertir en récupération avant la suite des hostilités.
 
6- Importance du matériel:
L'idée est de s'aligner sur une ligne de départ avec du matériel éprouvé à l'entrainement. Nous pourrions lister les chaussures de trail pour protéger les chevilles, gants et casque de vélo, lunettes de soleil, vtt à sa taille, combinaison si nécessaire, camel-bag.
 
Valider avant la course la qualité des outils est un plus pour ne pas se blesser car vous allez crapahuter durant de longs kilomètres.
Par exemple, des chaussures inadaptées au pied peuvent gravement blesser la plante du pied, un vélo mal réglé engendre un mal de dos ou de genoux.

Pour profiter pleinement des joies du raid sportif, pensez à vous préparer à l'avance, choisissez quelques bons amis sportifs et repérez le lieu de vos exploits.
Pas besoin d'être très affuté car le raid est un savant mélange entre réflexion, analyse et action.

Ca chauffe!!
 
C'est bête à dire mais je me suis posé la question de savoir si la publication de l'article ci-dessous allait avoir du sens avec la météo actuelle. Dans certaines régions, il a encore neigé, les températures peinent à monter mais je sens que les premières chaleurs, quand elles vont arriver, vont faire un malheur.
Mieux vaut prévenir que guérir donc je me lance, quelles sont les meilleures stratégies de refroidissement et d'hydratation?

Le corps doit s'habituer: et oui, en début d'hiver, on a toujours froid et début d'été, on a toujours chaud car l'organisme doit remettre son système de gestion de la température corporelle à niveau.
L'irrigation sanguine auprès de la peau joue un rôle prépondérant: très limitée dans le froid (d'où les ongles bleux), elle s'affole lorsqu'il fait chaud et qu'on s'active.
La fraicheur (relative) de l'environnement du sportif doit refroidir la masse sanguine passant sous la peau et libère des calories via la sueur.
Il est à noter que si ce sang passe sous la peau, c'est qu'il n'irrigue pas forcément vos muscles actifs comme lors de la digestion car le sport n'est pas vraiment essentiel pour notre survie (et oui!).
 
La répétition d'effort sous la chaleur permet à l'organisme d'optimiser la fonction de refroidissement.

Peut-on aider le corps? Si le refroidissement par air fonctionne à plein sans pour autant vous aider, plusieurs moyens peuvent être mis en oeuvre.
Les mains, la nuque et le cou de manière générale sont des lieux où de gros vaisseaux sanguins affleurent la peau tout en étant proches de la pompe cardiaque.
Si vous avez la possibilité de vous refroidir grâce à de l'eau fraiche, des éponges ou des glaçons (plus pour les mains), ces zones doivent être traitées en premier. Le coeur se chargera de répartir le sang refroidis dans un second.
 
En pratique: Je bois toutes les 10 à 15' à vélo ou sur des épreuves trail. Sur un triathlon x-terra où la température peux rapidement monter, à pied, j'utilise les bouteilles souples S-Lab de Salomon. 1/4 de litre calé dans la main, rechargeable en 2'' à chaque ravito, je peux boire et me mouiller en continu. C'est l'équipement idéal pour une séance de course à pied.
Enfin, pour temps très sec, j'utilise des manchettes en lycra (mais sans polaire intérieur) pour me protéger du soleil mais aussi conserver une humidité salvatrice au contact de mes bras.

Les indices de sur-chauffe: Des vêtements qui sont secs à l'effort sont synonymes d'arrêt de la sudation et donc de coup de chaud rapide à venir. La bouche sèche et une desorientation du sportif sont encore plus inquiétants. Sachez qu'1% de perte de poids sous forme d'eau équivaut à une baisse des performances intellectuelles et physiques de 10%.
Pour un sujet de 70kg, cela correspond à 700gr de sueur ce qui est très peu sur un effort de 2 à 3h00.
 
A méditer!

Voyage sportif: quelques conseils!
 
Les sports d'endurance donnent la chance de voyager dans des sites de course fabuleux, autour du Mont Blanc, dans le Sahara, à Hawaii ou Las Végas. Souvent l'organisation de ces road trips réservent de mauvaises surprises alors que le paradis s'offrait à vous.
 
Préparer son itinéraire:
Un minimum d'organisation dans vos déplacements doit être prévus. GPS avec les cartes du pays visité ou a minima une carte de vos principaux déplacements.
Une attention devra être portée sur les documents nécessaires à la conduite si vous louez un véhicule (il peut être intéressant de prévoir une photocopie de votre permis de conduire) ainsi que sur les règles du code de la route.
 
Un passage dans les airs:
Vous partez faire un triathlon et devez prendre l'avion, votre vélo va visiter la soute à bagage.
Aujourd'hui, la plupart des valises vélos respecte les dimensions maximales pour ne pas payer de sur-taxes (en général 75€ par vol). Par exemple, chez Air France-KLM, c'est 15x30x100cm.
Par contre, veillez à ne pas surcharger votre valise vélo car, hormis Emirates peu regardant, les 23kg maximum sont rapidement atteints.
Souvent et c'est le cas des compagnies de la Sky Team, on vous demandera si c'est un vélo et on vous demandera de payer un supplément. Si votre bagage respecte les devis de poids et dimensions, refusez tous paiements. Votre bagage doit être traité comme une valise traditionnelle. Dans tous les cas, il faut montrer les crocs!
 

 
Emballez:
Pour les triathlètes, le démontage du vélo sera le point clé pour éviter les galères: prévoyez le bulle-pack, les chiffons pour éviter toute casse. Pensez aussi au remontage, n'oubliez pas les outils indispensables et peut être les éléments comme des serre-flex, de la glaisse...
Pour ma part, je dispose d'une valise Scicom qui permet de caser les roues dans des logements prémoulés; pourtant, je n'hésite pas à démonter le pédalier et le dérailleur pour assurer.
 
La cabine, votre propre soute:
En soute, chaque voyageur a le droit à un seul bagage sauf si vous souhaitez payer une sur-taxe (en général, 75€). Partez avec un gros sac à dos et vos habits en cabine, les compagnies sont peu regardantes tant que cela rendre dans les logements au-dessus des sièges.
 

 
Soignez votre vol:
Les longs couriers sont confortables même en Eco mais le coussin "tour de cou" pour dormir sans perdre ses cervicales est nécessaire.
Attention, tous les vols intérieurs sont des fourgons à bestiaux sans place, sans confort.
Pensez à boire régulièrement (air sec) et marcher de temps à autre pour faire circuler le sang.
 
Avec l'ouverture du Service Pro aux athlètes Groupe d'Âge, les mésaventures ne seront que de lointains souvenirs. Vous bénéficierez de l'aide d'Hélène, spécialiste des voyages au long cours.
De plus, vous aurez la possibilité de vous faire accompagner pour un entraineur.
 
Que demande le peuple?
 
Plus d'infos sur le Service Course.

Les résultats du week-end
 
- Boucles du Rotary Antibes: Damien Aubert accroche la 18ème place en 35'15 alors qu'Hélène Heulluy termine en 46'30 les 9.6kms du parcours.
Prochain objectif: 10K de Nice et Trail des Balcons d'Azur.
 
- Duathlon de Brignoles: dans la tempête, Olivier Buanec termine 5ème de cette épreuve partie sur les chapeaux de roues. Un peu difficile pour un athlète spécialiste du 70.3.
 
- 70.3 Oceanside: Rod de Kanel qui bénéficie du Service Course Pro en matière de gestion de son projet sportif et sa communication, termine 25ème d'une course à la starting list impressionnante.
 
Pour plus d'info sur le Service Course:
- pour les Groupes d'Age,
- pour les Pros.

Alors le Ventoux, c'était comment?

Humide! Le Trail du Ventoux était la première étape du Salomon Trail Challenge. Une ouverture grandiose mais la météo a chamboulé la course. Abandons, blessures, problèmes matériels, le Ventoux est un trail court par définition mais l'importance du matériel et d'une préparation précise furent amplifiées.

Les conditions dicte l'équipement:

De la pluie de bout en bout. Pas le déluge biblique mais une pluie fine et continue. Les différentes qualités de terre et de relief de cette épreuve ont créé des écarts conséquents dés les premiers kilomètres entre le top 5 et le reste du monde.

Un terrain boueux et collant a accueillis les coureurs et des chaussures à fort grip étaient nécessaires. Une capacité à partir vite comme pour un 10K sur route était nécessaire afin d'éviter un bourbier épuisant et les embouteillages.

La température basse (en comparaison à 2011) mais acceptable au demeurant a aussi modifié l'équipement des cadors. Peu de camel-bag mais beaucoup de ceintures porte-bidons à faible contenance même pour les participants aux 46kms. Prochainement les mini bidons souple de Salomon devraient prendre le pas et devenir la norme.

Comme demandé en vue d'une participation à la CCC ou l'UTMB, le coupe-vent imperméable et respirant était de rigueur. A l'entrainement, un footing de 60' sous la pluie peux se faire sans équipement mais sur une course en altitude (même modérée), la donne change et le mélange sueur et pluie approche le coureur de l'hypothermie rapidement.

Au regard des résultats, les temps de course furent peu impactés chez les 1er comme chez les amateurs sur le 26K. Les coureurs sont de mieux en mieux équipés avec des produits de plus en plus spécifiques. Les temps sont difficilement comparables sur le 46K avec l'utilisation d'un parcours de substitution (le sommet était impratiquable avec la neige et le verglas).

La baisse des performances observée l'année dernière avec les premières chaleurs et une déshydratation avancée a eu le même effet sur la vitesse moyenne que le terrain glissant et piégeux du Géant de Provence.

Le trail devient le sport en progression. Les équipements haut de gamme sont à la portée de tous pour affronter un parcours de montagne. Malgré tout, la préparation se doit d'être à la hauteur des tenues pour en tirer la quintescence. Rapprochez-vous de professionnels de l'entrainement expérimentés pour performer!

Le tapis de course, un précieux allié! 

Le temps hivernal nous incite souvent à ne pas mettre le nez dehors. Le tapis de course peut être votre nouvel ami. S'il est dans les pays nordiques un des seuls moyens de pratiquer la course à pied l'hiver, on se rendra compte à l'usage que c'est un outil "4 saisons".

Les avantages:

  • être à l'abri des intempéries et maintenir un entretien pédestre alors que les conditions météos sont mauvaises.
  • évoluer sur un revétement souple: courir sur le bitume ou même le tartan reste traumatisant. Qui n'a jamais eu les mollets contracturés, des périostites tenaces ou des douleurs articulaires développées au fil des kilomètres. La plupart des tapis de course propose un revétement permettant de préserver le coureur de toutes les pathologies de l'effort.
  • contrôler tous les paramètres: c'est un des gros avantages en matière d'entrainement. La pente et la vitesse peuvent être contrôlées très précisement. Un footing à 11km/h ne va pas divaguer au gré des pensées et de la dénivellée: 11 et c'est 11!!

Les inconvénients:

  • la monotonie: et oui, vous courrez sur place donc le paysage est peu distrayant! Armez-vous d'un MP3 ou de votre tablette pour regarder quelques épisodes de votre série préférées.
  • une foulée différente: on a remarqué que la foulée était légèrement différente sur tapis. L'attaque du pied et l'avancée de l'appui par rapport au genou peuvent amener à taper des pieds. Une solution est de mettre 2 à 3% de pente.
  • la chaleur: même dans une pièce climatisée, vous allez perler de sueur rapidement. Pas de vent-vitesse pour vous refroidir; la bouteille d'eau et la serviette éponge seront vos meilleurs alliés pour ne pas friser la surchauffe.

Ces quelques remarques posées, il devient évident que le footing en endurance est la séance de base sur tapis. Pourtant les fractionnés sont possibles même sur des courtes périodes (30/30 ou 45/15). Le seul problème est que la fraction de récupération ne pourra se faire qu'à l'arrêt. L'inertie du moteur d'un tapis ne permet de variations rapides de la vitesse. Il faudra donc cavaler pendant 30'' puis sortir les pieds du tapis pour récupérer. Si vous n'êtes pas très agiles, je vous recommande de vous entrainer à basse vitesse sinon vous pourriez finir dans les bétisiers internet rapidement avec quelques bleus en prime.

Les séances type "EMA" (endurance maximale aérobie) et de pacing (apprentissage de l'allure de course) seront par contre un délice sur tapis. Le rythme sera des plus réguliers et la réalisation sera parfaite. Pourquoi voyons-nous souvent Mirinda Carfrae ou Crowie sur tapis dans les vidéos promotionnelles Ironman? Le tapis est pour ces pros un outil indispensable pour affiner leur approche du rythme de course.

En salle de fitness ou dans votre "pain cave", le tapis de course peut vous permettre d'entretenir vos capacités pédestres mais surtout d'aller explorer de nouvelles manières de travailler vos allures. Il n'est pas rare que nos plans d'entrainement AzurPerf intègrent ce type de sollicitation.

Conseils d'entrainement triathlon pour bien finir l'hiver!

Voici  conseils et axes de travail pour finir l'hiver en grande pompe! Les mauvais jours vont bientôt toucher à leur fin (enfin, on l'espère tous!), le calendrier des triathlons est booké mais pour ne pas perdre le fil d'une préparation, fixer de nouveaux objectifs techniques ou physiologiques est important.

  1. Natation: ne noyez pas votre technique! Respirez des 2 côtés, devant, relaché sa main dans la phase aérienne, fixer son coude dans la phase aquatique sont de petits détails que le nageur a tendance à oublier avec l'accumulation du kilomètrage. L'échauffement reste le moment privilégié pour remettre les pendules à l'heure à ce niveau.
  2. Natation: apprenez votre allure de course. A partir d'un test sur 400m ou plus concrétement sur votre distance de course prioritaire, définissez ce qui sera réalisable en course. L'allongement des séries et l'utilisation d'une référence "temps" tous les 100m vous permettra d'apprendre votre pacing.
  3. Vélo: validez votre positionnement. Sur une course sprint, je dois générer des watts efficacement, sur du long, je dois avoir une économie de geste qui me permettra de courir longtemps. Votre vélociste ou un spécialiste du positionnement doit intervenir si vous ressentez des douleurs lombaires ou cervicales et ne vous sentez pas véloce.
  4. Course à pied: choix de chaussures, c'est maintenant! Il ne faudra pas se décider 10 jours avant votre première course. Testez, demandez conseil pour vous équiper de runnings correspondant à votre foulée. Au-delà du confort, votre intégrité physique sera la priorité et vous aurez le temps de valider votre choix.
  5. PPG: un entrainement à part entière. Prendre le temps de renforcer sa nage avec des élastiques est un plus. Réalisez des exercices de gainage protégera votre dos. Visitez notre chaine Youtube pour découvrir quelques idées d'exercice.

Comme vous pouvez le constater, il reste du pain sur la planche! Donc à vous de jouer!

David PADARE, notre nutritionniste sur TF1! 

Le Ventoux, son trail, ses secrets! 

Le Mont Ventoux et ses 1912m nous attendaient de pied ferme pour la reconnaissance AzurPerformance du Trail du Ventoux.
Cette course qui aura lieu fin mars propose 2 parcours: 26kms et 46kms et un passage au sommet.
 
La particularité du parcours de 26kms tiens dans un parcours montant puis descendant alors que le circuit de 46kms est extrêmement sollicitant. Suite au passage au sommet (largement enneigé en ce mois de janvier), l'enchainement de montagnes russes fait terriblement mal aux jambes.
La face sud présente de nombreux reliefs créés par l'érosion soit autant de combes à dévaller sur des singles parfois particulièrement raides puis à escalader. Du cassant et du technique qui nécessitent, outre une reconnaissance, une bonne pratique des sentiers techniques et une grosse préparation musculaire. La volonté de se freiner engendre une dégradation importante des facteurs neuro et musculaires qui limitera la progression dans les bosses.
 
La gestion de l'hydratation et l'alimentation sur une course de 5 à 6h devient aussi particulièrement importante car l'apport de calories et d'électrolytes nécessaires à la fonction musculaire peut rapidement vous faire défaut, que le temps soit froid comme en ce mois de janvier ou chaud (l'année dernière, il faisait 12°c à 1400m et 23°c dans les vignes).
 
Le groupe de 5 trailers revient enchanté de cette balade sous le fameux thermomètre du Géant de Provence. Certains ont découvert des capacités cachées, d'autres ont affirmé un état de forme prometteur, tous avaient le sourire sur le chemin du retour.